Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 11:31

2 mois que je ne suis pas venue poster. 2 mois que je n'ai pas lu les messages laissés par les copinautes. 2 mois que je profite de mon fils. Ça semble tellement irréel quand je le dis et je l'écris...je suis maman. Nous sommes parents. J'ai tellement de choses à te raconter mon garçon, que je ne sais plus par où commencer.

Nous avons fêté notre premier Noël et tu as eu plein de cadeaux. Et ton premier sapin, que nous avons installé dans ta chambre. Tu ne t'es pas manifesté pour le sapin, mais je suis sûre que dans un coin de ta tête tu sais que maman et papa ont fait un sapin pour ton premier Noël.

Ton bidou semble aller mieux, même s'il te réveille la nuit. Non, tu ne sais pas encore dormir sans te réveiller. Tu te réveilles une à deux fois. Plutôt deux. Une première fois pour téter et une deuxième fois parce que tu as mal au bidou, vers 5h. Je commence à m'y faire à ce manque de rythme, au sommeil saccadé. Parfois je fais des cauchemars, je rêve que tu tombes, que tu es malade, que ton petit coeur s'arrête. Ce sont mes angoisses que je ne laisse pas se manifester durant la journée, qui ressurgissent la nuit. Je n'arrive pas à quitter ta chambre. Je dors à côté de toi. De temps en temps je me réveille et je mets lentement la main sur ta poitrine. Ta respiration soulève très doucement, de manière presque imperceptible ma main. Je me rendors tranquille. Quelques heures après je refais la même chose. Je vérifie souvent si tu respires. Tu es si petit, mon bout de chou, mais il faut que je commence à te faire confiance : à te laisser dormir tout seul, à ne pas me réveiller toutes les 3h, même si tu dors, pour vérifier que tu respires, à te laisser jouer tranquillement dans ton lit.

Oui, j'allais oublier, tu dors dans ton lit. J'ai réussi à t'y faire dormir quand tu avais un mois et demi. J'ai mis le lit à barreaux à côté du mien et je t'ai tenu la main pour t'endormir, plusieurs nuits d'affilié. Tu as fini par accepter ton lit, sauf le jour où nous avons fait les vaccins. Ca t'a pas plu, alors t'as pleuré et pleuré. Tu as dormi avec maman, sur sa poitrine. J'adore les matins que nous passons ensemble. Tu commences la journée en souriant. Alors je n'ai pas envie de descendre du lit. Bien que tu dormes dans ton lit et que tu apprécies ton manège qui tourne au dessus de tes yeux émerveillés, après la tétée du matin, je te garde avec moi dans le lit. Ce matin je t'ai regardé dormir pendant longtemps. J'ai été en retard chez la nounou.

J'ai commencé à t'y amener depuis une semaine, parce que tu dois t'y habituer. Le premier jour je suis sortie en larmes et je ne me suis pas éloignée de son immeuble. Je suis restée une demi heure à attendre pour te récupérer. Non pas parce que je ne lui fais pas confiance, mais parce que mon instinct de maman m'interdisait de m'éloigner trop de mon petit. J'ai encore une semaine pour profiter de toi les matins, de tes petits sourires, de tes "ae", de tes "gu"...Depuis quelques jours tu arrives à tenir et garder dans la main de petits objets. Hier nous nous sommes baladés avec le doudou à la main. Je ne te le laisse pas encore la nuit, j'ai peur que tu ne saches pas l'enlever si tu le mets sur ta bouche et sur le nez.

En écrivant ces lignes, mon petit garçon, j'ai les larmes qui montent. Parce que je suis à la maison et tu es chez la nounou, à 2 pas de chez nous. Parfois je me dis que je suis une mauvaise maman, parce que je ne te garde pas avec moi, pour profiter aussi longtemps que possible, mais tu dois t'accommoder avec elle aussi. J'ai le coeur tout serré, parce que je sais que je reprends le travail dans une semaine et que je ne pourrai plus te voir te réveiller à côté de moi, que je ne verrai plus ton sourire, parce que je devrai me dépêcher pour aller travailler. C'est comme ça, mon amour, je dois travailler, parce que nous avons acheté un appartement et il faut le payer maintenant. Aurais-je dû retarder le travail, me mettre en congé parental? Au début je pensais que j'aurai envie de retourner au travail, que j'aurai envie de reprendre la vie sociale. Il est vrai que rester à la maison changer les couches tous les jours ne me ressemble pas non plus. Mais je n'ai pas non plus envie de te quitter maintenant, de te laisser chaque jour chez la nounou. Tant pis, j'ai qu'à me lever plus tôt, te faire ta tétée plus tôt et te regarder t'endormir dans mes bras, la tête posée sur mon sein, les lèvres un peu pincées, comme tu fais d'habitude quand tu as suffisamment mangé et tu t'endors sur maman.

Je t'aime mon fils, mais t'expliquer combien et comment, je ne saurais pas. C'est au-delà des mots.

 

Avant j'attendais que des événements me remplisse la vie : les voyages, les week ends ailleurs, les fêtes avec les copains. Depuis que tu es né, j'ai l'impression que tous les jours sont magiques.

 

PS : Les filles, si vous retournez sur mon blog, merci de vos messages. Mon papillon, pour tous tes conseils, malheureusement, comme ça fait un moment que je ne suis pas revenue, je ne les ai pas lus en temps utile. Ma petite Sab, tous les jours je me dis combien nous avons été chanceuses d'avoir nos petits bouts en forme. J'ai l'impression que ces mois horribles que j'ai passés alitée sont un mauvais rêve lointain.

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
Et le papa, comment va-t-il ? vous n'en parlez pas, j'espère que pour lui aussi l'adaptation se fait bien.
Répondre

Présentation

  • : Le blog de lettreamafille
  • : Un journal pour mon enfant
  • Contact

Recherche

Liens